Vainqueur de l’ASC SNIM en match Aller du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de football de la CAF (5-0), ESAE-Football Club du Bénin reçoit demain samedi 24 Août son adversaire mauritanien pour le compte de la manche retour. La rencontre a lieu au stade René Pleven de Cotonou. Plus qu’une simple formalité à remplir, l’équipe estudiantine doit aborder ce match avec plus de sérieux.

Deux semaines après son éclatant succès (5-0) à Nouakchott, le club béninois d’ESAE-FC affronte son adversaire de l’ASC SNIM de la Mauritanie demain samedi. L’essentiel étant réalisé, le club estudiantin ne doit pas penser qu’il a déjà toutes les cartes en main. Et pour cause ! Un retournement de situation n’est pas exclu en football. Bien qu’elle va recevoir ses adversaires à domicile et qu’elle a la faveur des pronostics, l’équipe d’ESAE-FC ne doit pas non plus les sous-estimer. Il faudra aux poulains de l’entraîneur Richard Bio d’aborder avec sérieux cette rencontre pour espérer parachever l’œuvre entamée en terre étrangère. Jouer avec plus d’efficacité et de réalisme comme au match aller pour passer au tour suivant. C’est ce qui doit résonner dans la tête de chacun des joueurs d’ESAE-FC. ESAE-FC va bénéficier surtout du retour de son immuable milieu de terrain, Rouchedane Bello. Absent au match Aller, il va miser sur ses gris-gris pour bien nourrir l’attaque de son équipe comme il sait bien le faire. Pour les Mauritaniens, il ne s’agira pas de venir à Cotonou s’offrir en holocauste. Consciente du fait que la mission d’évincer les Béninois sur leurs propres installations ne sera pas une mince affaire, l’ASC SNIM ne manquera néanmoins de venir jouer les troubles fêtes. Aux Béninois de réitérer leur statut de favori mais tout en respectant l’adversaire. Richard Bio, après le match amical et préparatoire de cette rencontre retour, disputé mercredi dernier face à l’équipe nationale U23 du Congo ne veut pas voir ses joueurs et lui, tomber dans le piège. « Il nous reste 90m avant Salitas. Il s’agira pour nous de nous battre. De jouer comme on l’a fait à Nouakchott, de ne pas s’affoler, mais de garder la tête sur les épaules et se dire que tout peut arriver », a-t-il déclaré au terme de ce match soldé sur un score de parité (1-1). Pour Richard Bio, il faut aborder ce face-à-face avec beaucoup plus de sérénité et de concentration. «On doit rester concentrer sur notre sujet. Nous, nous ne pensons plus aux 5-0 du match aller. Nous pensons que nous sommes encore à zéro but partout et que c’est ici que tout va se jouer. Nous travaillons pour une victoire à Cotonou », a-t-il précisé.

Etienne YEMADJE