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Bako Arifari à propos de la relecture de la Constitution du 11 décembre 1990
‘’Le nouveau texte renforce la démocratie’’


Nassirou Bako-Arifari, député élu sur la liste du Bloc républicain aux dernières élections législatives était l’invité de l’émission ‘’Zone Franche’’ de la télévision Canal3 Bénin. Émission au cours de laquelle, il est revenu sur les tenants et aboutissants du processus de révision de la Constitution ainsi que ses implications pour la marche démocratique du Bénin. Globalement, Bako-Arifari est convaincu que les modifications intervenues dans la Constitution du Bénin contribueront à renforcer la démocratie béninoise pour le bonheur de tous.

Démonstratif et pédagogue ! Bako-Arifari n’a rien perdu de ses réflexes d’enseignant  de sociologie politique sur le plateau dominical de Canal3 Bénin. L’ancien ministre en charge des affaires étrangères du président Boni Yayi explique au prime abord que la révision de la Constitution intervenue il y a quelques jours ne constitue en rien une révision opportuniste. Car, pour avoir été aux affaires pendant la mandature de l’ancien président Boni Yayi en qualité de ministre des affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari se dit mieux placer pour comprendre les différentes tentatives de révision et tout ce qui a constitué leurs échecs. Pour Bako-Arifari, en mettant en place une commission pour faire des propositions techniques, le président patrice Talon n’a fait que suivre la voie indiquée en la matière. Il cite pour exemple, les deux commissions mises en place par l’ancien président Boni Yayi quand il a voulu retoucher à la loi fondamentale du Bénin au cours de ses deux mandats. Il s’agit des commissions Ahanhanzo et de la commission Gnolonfoun qui ont toutes pondu des rapports. Mais pour lui ce qui a cette fois-ci favorisé le vote de la loi portant révision de la Constitution du Bénin, c’est bien le dialogue politique qui l’a précédé. Cette tribune ouverte aux partis politique en règle a permis aux uns et aux autres d’exprimer leurs préoccupations pour enfin aboutir à un consensus traduit par le texte proposé par la commission dirigée par le professeur Dorothée Sossa. La révision de la Constitution intervenue n’est  donc pas opportuniste et il remarque que les 07 balises proposées par l’ancien président Boni Yayi pour ne pas opérer une révision taillée sur mesure ont été toutes respectées dans la nouvelle loi.

Pour aller au fond du sujet, le député du Bloc républicain est revenu sur les différentes innovations pour avancer les principes et raisons ayant présidé à leur introduction dans le nouveau texte Constitutionnel. Il s’agit notamment de l’initiative d’un poste de vice-président de la République. Bako-Arifari estime qu’il s’agit d’une innovation majeure pour permettre à l’Etat d’organiser les élections générales tous les cinq ans. Cette innovation est selon lui calquée sur le modèle américain qui permet l’élection d’un ticket présidentiel. La possibilité pour le chef de l’Etat de nommer un vice-président en cas d’disponibilité de celui en poste et autres est aussi prévue dans le nouveau texte constitutionnel qui règle la question de l’intérim du chef de l’Etat. L’organisation des élections générales qui est aussi apparue indispensable pour les députés n’est qu’une proposition des participants au dialogue politique selon l’invité de Canal3-Bénin. Un dialogue au cours duquel, tous ont reconnu le coût onéreux des élections et les perturbations que cela engendre au niveau du fonctionnement de l’administration publique.

Au cours de de cette émission, le député est aussi interrogé sur le fameux principe de parrainage des candidats introduit dans le nouveau texte de loi constitutionnel. Cette disposition selon l’invité est une façon de renforcer l’assise des partis politiques qui ont la prérogative d’animer la vie politique nationale.  Les dispositions subsidiaires telles, la création de la Cour des comptes, la représentativité des femmes, l’abolition de la peine de mort et autres ont aussi été l’objet de développement de l’invité de Canal3 Bénin.

Toutes ces dispositions introduites dans la Constitution révisée sont de nature à renforcer la démocratie et l’Etat de droit a Bénin selon Nassirou Bako-Arifari.



Edith GAGLOZOUN
 
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