A l'issue du Conseil des ministres du mercredi 10 juin dernier, le Gouvernement a décidé d’attribuer des bourses de formation en Master et en Diplôme d’études spécialisées (DES) en anesthésie-réanimation aux jeunes médecins et infirmiers diplômés d’Etat ou sages-femmes, non agents de l’Etat.
Au nombre des mesures sociales prises en conseil des ministres, ce mercredi 10 juin 2020, figure en bonne place, l'attribution des bourses de formation en Master et diplôme d’études spécialisées (DES) en anesthésie-réanimation. Par ces bourses offertes par le gouvernement, de jeunes médecins et infirmiers diplômés d’Etat ou sages-femmes, non agents de l’Etat pourront suivre une formation de haut niveau en anesthésie-réanimation. Il s'agit là d'une belle opportunité qu'offre le gouvernement aux jeunes médecins et infirmiers pour le compte de l’année 2020, afin renforcer le système sanitaire béninois. Selon le relevé du Conseil des ministres, les formations sanitaires au Bénin, sont en déficit de personnel spécialisé en anesthésie-réanimation. Et pour cause, peu de postulants sont admis et formés dans les écoles et plusieurs apprenants ne sont motivés à choisir cette discipline. A cela s’ajoutent des difficultés pour assurer le financement de la formation.
C'est donc pour renverser cette tendance, que le gouvernement a décidé d’accorder pour l’année 2020 et à titre incitatif, des bourses d’études à de jeunes médecins et infirmiers diplômés d’Etat ou sages-femmes, non agents de l’Etat, pour suivre une formation spécifique dans cette discipline. Ces bourses d’études seront attribuées à de jeunes médecins et infirmiers diplômés d’Etat ou sages-femmes, non agents de l’Etat, aux fins de leur permettre de suivre une formation spécifique dans cette discipline. Avec cette mesure, c'est une trentaine de bourses dont dix bourses pour le programme DES et vingt bourses pour le programme de Master qui seront attribué aux postulants. L'offre permettra in fine de renforcer les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire national. Et dans les jours à venir, les jeunes médecins et infirmiers bénéficiaires de cette opportunité du gouvernement pourraient combler le manque de spécialistes en anesthésie-réanimation enregistré dans les formations sanitaires.