La journée de ce mardi 17 novembre 2020 a également enregistré le passage du ministre Salimane Karimou, des enseignements maternel et primaire devant la commission budgétaire. Il y était pour présenter les grandes lignes de projet de budget à la représentation nationale. Ainsi donc, on retient qu’en 2021, le Memp bénéficiera de 126.258.047.000Fcfa contre 118.931.343.000 Fcfa en 2020. Ce qui correspond à une augmentation accroissement de plus de 7 milliards de FCFA soit un taux de l’ordre de 6,15%. Ce budget est essentiellement destiné à appuyer les programmes essentiels de l’éducation, notamment le pilotage de soutien aux services, l'accès, la rétention, l’équité et l’amélioration de la qualité des enseignements.
Lire le résumé du ministre Karimou Salimane à la presse parlementaire
«…L'Etat béninois a prévu octroyer au ministère des enseignements maternel et primaire pour le compte de la gestion 2021, un montant global de 126.258.047.000Fcfa contre 118.931.343.000 Fcfa en 2020 ; ce qui permet de lire un accroissement de plus de 7 milliards de FCFA soit un taux de 6,15%. Cela traduit le fait que notre pays le Bénin est désormais en mesure de résister aux chocs, qu'ils soient endogènes ou hexogènes puisque malgré la crise sanitaire mondiale due à la pandémie du nouveau coronavirus, le budget de l’éducation, s'agissant du sous-secteur des enseignements maternel et primaire n'a pas diminué. Ce budget prend en compte les programmes essentiels de l’éducation, notamment le pilotage de soutien aux services, l'accès, la rétention, l’équité et l’amélioration de la qualité des enseignements. Toutes les activités qui vont être menées tournent autour de ces trois secteurs. Dans ce projet de budget, les acquis essentiels sont maintenus. Le Programme national d'alimentation scolaire est maintenu. Tout ce qui est lié au transfert des ressources aux collectivités territoriales pour la construction, pour la réhabilitation, pour la réfection des écoles est maintenu. Le programme spécial de résorption de déficit d’enseignants à travers la mise à disposition des suppléants, des aspirants aujourd’hui est également maintenu. Tout ce qui concerne la construction des infrastructures scolaires que doit gérer l’Agence pour la construction des infrastructures pour l’éducation est maintenu (…) Le dispositif mis en place et qui a permis à notre pays de gérer au mieux la crise sanitaire liée à la Covid-19 en effectuant deux rentrées scolaires, la première le 11 mai 2020 et la deuxième le 10 août 2020 avec les examens jusqu’à ce que l'année scolaire ait été reprise depuis le 28 septembre reste en place (…) Mieux, nous avons le Partenariat mondial pour l’éducation qui vient en appui aux efforts du gouvernement. Il y a quelques jours, nous avons procédé au lancement d'un programme qui concerne toutes les écoles du Bénin et notamment celles qui se trouvent dans des milieux défavorisés (…) Les préoccupations des députés, je les ai résumées en quatre points essentiels même si les points se rejoignent. La première préoccupation était liée au déficit d'enseignants dans les écoles. Ils sont revenus longtemps sur la question des aspirants. Alors, nous leur avons expliqués en quel terme le problème se pose et nous avons sollicité leurs appuis. Ensuite, ils ont posé le problème d'infrastructures scolaires. Nous avons montré ce que l'Etat a fait depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui et qui a permis de réduire suffisamment le déficit d'infrastructures scolaires. Ils ont posé le problème des zones où les résultats scolaires ne s'améliorent pas toujours et souhaité que nous ayons un programme spécial pour ces zones. Là, nous leur avons expliqués ce que et l'Etat béninois et les partenaires techniques et financiers font. Enfin, ils ont souhaité que les cantines scolaires soient maintenues et étendues à toutes les écoles… »