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Controverse autour du dossier Segub et véhicules d’occasion
Koupaki ridiculise Djènontin
Pascal Koupaki, Ministre d'Etat


En marge de son point de presse hebdomadaire sur le Conseil des ministres, de ce jeudi 11 août 2016, le Secrétaire Général à la Présidence de la République, Pascal Koupaki s’est prononcé sur ce qu’il convient d’appeler dossier gestion des redevances des véhicules d’occasion. Un dossier qui porte sur le détournement en bande organisée de plusieurs milliards de Francs CFA.
Le gouvernement du président Patrice Talon est convaincu qu’il y a eu mauvaise gestion et détournements massifs des fonds issus de la filière véhicules d’occasion. Un fait dénoncé dans un rapport d’audit, et qui suscite aujourd’hui, la réaction de quelques thuriféraires du régime défunt dont Valentin AgossouDjenontin. Pour Pascal Koupaki, et contrairement à ce que l’ancien ministre de la Justice Valentin Djènontin a déclaré sur les antennes de la télévision Sikka TV, que nulle part, le gouvernement ne s’en est pris à la société de gestion du guichet unique (SEGUB). C’est plutôt selon lui, la gestion des fonds issus de la filière véhicules d’occasion, qui est remise en cause et non la pertinence de l’existence du Guichet unique. « … nous avons eu des débats en conseil des ministres sur cette opportunité, la pertinence. La pertinence est prouvée et de ce que j’entends, la pertinence de la Segub n’est pas remise en cause… Ce qui est remis en cause, c’est la gestion de la filière ». L’ancien premier ministre du Président Boni Yayi, face aux journalistes, a éclairé la lanterne des uns et des autres sur cette affaire. Et pour lui, ceux qui parlent sont en train de s’agiter autour d’un problème bien posé et élucidé. Il s’agit selon lui, d’un choix de l’agitation comme ligne de défense dans ce dossier. Mais il rappelle aussi que nulle part, le gouvernement n’a nommément cité des personnes physiques. «Je n’ai prononcé le nom de personne, aucune personne physique n’a été citée par Pascal Irénée Koupaki, donc quel est le problème ? Je vois beaucoup d’agitations. La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation… Je vois beaucoup d’agitation avec un peu de mépris. … », a déclaré Pascal Koupaki à ceux qui parlent dans le dossier. Valentin Djènontin tourné en ridicule Pascal koupaki parle d’agitation comme ligne de défense choisie par certains. Une agitation d’autant plus justifiée selon lui, qu’à aucun moment, le gouvernement n’a dévoilé le nom d’aucune personne physique impliquée. Il est donc évident que la réaction du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Pascal Koupaki n’est pas anodine. Car, mercredi dernier, l’ancien ministre de Boni Yayi, Valentin Djènontin a fait une sortie médiatique pour exiger un débat contradictoire dans ce dossier Véhicules d’occasion. Il a entre autres dénoncé la période choisie pour faire les audits (mars 2012 à 2016). Valentin Djènontin interprète aussi l’abstraction faite des années antérieures à cette période 2012-2016, comme une intention délibérée de ne pas fouiller la gestion de certaines personnes. Pour lui donc, le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence a participé à tous les Conseils des ministres ayant statué sur ces dossiers et qu’il n’a donc pas qualité à donner de leçons. Mais Pascal Irénée Koupaki reprécise l’intention du gouvernement et qualifie les pourfendeurs de la position du gouvernement avec des perspectives judiciaires, d’agités. Certainement, une adresse indirecte à Valentin Agossou Djènontin et d’autres anciens fous du roi. Encadré Déclaration de Koupaki sur la filière véhicules d’occasion « Le gouvernement a ordonné un audit de la filière des véhicules d’occasion sur la période 2012-2016. Mais quel était l’objet de l’audit ? L’objet de l’audit était de vérifier la qualité de la gestion de la filière des véhicules d’occasion. L’objet de l’audit, n’est pas de se prononcer sur l’opportunité ou non de la création de Segub. Cette différence est fondamentale. S’il s’agit de se prononcer sur l’opportunité de la création de Segub, alors là, vous me trouvez. Nous avons eu des débats en Conseil des ministres sur cette opportunité… La pertinence est prouvée et de ce que j’entends, la pertinence de Segub n’est pas remise en cause. Ce qui est remise en cause, c’est la gestion de la filière et l’on retrouve donc la qualité de la gestion de Segub. Mais moi je ne suis pas actionnaire dans Segub. Et je ne m’occupe pas de la gestion de Segub. Ni le Conseil des ministres à l’époque. On est entrain de vérifier la qualité de la gestion et j’ai eu à faire un compte rendu ou disons un point de presse sur cette question. Et je vous ai dit en ce moment là que le dossier a été transmis en Conseil des ministres. Je n’ai prononcé le nom de personne. Aucune personne physique n’a été citée par Pascal Irénée Koupaki. Donc quel est le problème ? Je vois beaucoup d’agitations. La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation… Je vois beaucoup d’agitations avec un peu de mépris. Moi je n’ai pas de haine, je n’en ai pas… et donc par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé parce que je détiens des informations sur la gestion de la filière, je répondrai à la justice sereinement. Donc c’est vrai il y a beaucoup d’agitations mais moi je passe mon chemin… » Intégralité du point de presse de Pascal Koupaki Le Conseil des ministres s’est réuni ce jour, jeudi11 août 2016, en séance hebdomadaire sous la présence effective du Président de la République, chef de l’Etat, Chef du gouvernement. J’ai retenu à votre attention 6 points. Le premier point Le premier point concerne la 71ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le conseil a autorisé la participation de notre pays au débat général de la 71ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, qui se tiendra à New-York du 18 au 23 septembre 2016. La thématique de cette session est la suivante : ‘’Les changements climatiques la baisse de la productivité des stocks de poissons face au réchauffement de la planète et à l’acidification des eaux’’. A cette occasion, le Chef de l’Etat s’adressera à la communauté internationale. Deuxième point Il s’agit d’une convention de crédit entre le Bénin et l’Agence française de développement (Afd). Le ministre de l’économie et des finances a procédé le 8 juillet 2016, à la signature avec l’Agence française de développement, d’un accord de crédit de neuf milliards huit millions (9.800.0000.000) FCFA à des conditions concessionnelles et d’une subvention de six cent cinquante-cinq millions (655.000.000) pour financer un projet de soutien à l’enseignement secondaire au Bénin. Il s’agit notamment d’un projet d’infrastructures scolaires dans les zones rurales et périurbaines dans six départements à savoir: l’Alibori, le Borgou, les Collines, l’Ouémé, le Plateau et le Zou. Ce projet comprend également, le volet instauration de normes et de qualité et des principes de régulation nécessaires pour créer un lien entre le développement de l’offre de formation et les conditions d’apprentissage des élèves. Le coût de ce projet s’établit à 10 milliards et demi (10.500.000.000) financé par l’Agence française de développement. Le conseil a pris un décret portant transmission à l’Assemblée nationale pour autorisation de ratification de la convention de crédit et de la subvention signées avec l’Afd dans le cadre de ce projet. Troisième point Il est relatif à la mise en place des nouvelles préfectures. Le conseil a pris connaissance du rapport du comité interministériel chargé de lui soumettre les modalités d’opérationnalisation des nouvelles préfectures. La mise en place de l’administration des nouvelles préfectures. Le conseil a pris connaissance du rapport du comité interministériel chargé de lui soumettre les modalités d’opérationnalisation des nouvelles préfectures. Et ceci pour marquer l’engagement du gouvernement à marquer la réforme de l’administration territoriale au Bénin et à rendre effectif le fonctionnement des nouvelles préfectures dans les meilleurs délais. Les besoins en locaux, personnels, équipements et fonctionnement ont et été déterminés et précisés. Et le Conseil a instruit le ministre de l’économie et des finances à l’effet de débloquer la somme de cinq cent trente-six mille (536.000.000) Fcfa pour la prise en charge immédiate de ces besoins. Quatrième point Il s’agit d’une mission du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique à Karimama et à Malanville. Le conseil a entendu le compte rendu de la visite de travail du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique dans les communes de Karimama et de Malanville, à la suite de l’affrontement meurtrière entre éleveurs et agriculteurs. Le Conseil a instruit le ministre de la justice et de la législation à faire engager la poursuite des auteurs, co-auteurs et complices des dégâts enregistrés. Il a en outre, instruit d’une part, le ministre de l’agriculture et de la pêche à faire procéder à la délimitation de la zone pâturage de 5 Kilomètres de largeur et à sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs sur le respect strict des différentes aires convenues et d’autre part, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale a été instruit à l’effet de mettre en place les unités administratives locales. Cinquième point Il s’agit de l’organisation des obsèques officielles de feu Emile Derlin Zinsou, ancien Président de la République du Bénin. Le conseil a autorisé l’organisation des obsèques officielles de feu Emile Derlin Zinsou à Cotonou, les 24 et 25 Août 2016. A cette occasion, le gouvernement rendra un hommage vibrant à l’illustre disparu au nom du peuple béninois. Les ministres concernés par cette organisation, ont été instruits pour une bonne préparation desdites obsèques en relation bien attendue, avec la famille éplorée. Sixième point Enfin, pour renforcer la gouvernance judiciaire dans notre pays, le conseil a procédé à un vaste mouvement de personnel du système judiciaire, après les consultations et formalités exigées par les textes en vigueur. Sur 188 magistrats en poste dans les juridictions, le redéploiement sera porté sur un effectif 131magistrats. Je vous remercie. Réponses aux questions 1 Congé du gouvernement « Le Conseil se tient de façon hebdomadaire. Mais la semaine prochaine, il y a une pause gouvernementale. Et cette pause sera exploitée par les ministres pour mettre de l’ordre dans les dossiers, rattraper les dossiers en instances. Parce qu’à partir du lundi 22 août, on prend un autre rythme. Je vous rappelle que la dernière fois, je vous ai parlé du plan d’actions du gouvernement. Cette pause permettra à chaque ministre de mettre un peu d’ordre et de préparer le plan d’actions sectoriel. C’est pour ça qu’il y a cette pause ». 2 Véhicules d’occasion « Le gouvernement a ordonné un audit de la filière des véhicules d’occasion sur la période 2012-2016. Mais quel était l’objet de l’audit ? L’objet de l’audit était de vérifier la qualité de la gestion de la filière des véhicules d’occasion. L’objet de l’audit, n’est pas de se prononcer sur l’opportunité ou non de la création de Segub. Cette différence est fondamentale. S’il s’agit de se prononcer sur l’opportunité de la création de Segub, alors là, vous me trouvez. Nous avons eu des débats en Conseil des ministres sur cette opportunité… La pertinence est prouvée et de ce que j’entends, la pertinence de Segub n’est pas remise en cause. Ce qui est remise en cause, c’est la gestion de la filière et l’on retrouve donc la qualité de la gestion de Segub. Mais moi je ne suis pas actionnaire dans Segub. Et je ne m’occupe pas de la gestion de Segub. Ni le Conseil des ministres à l’époque. On est entrain de vérifier la qualité de la gestion et j’ai eu à faire un compte rendu ou disons un point de presse sur cette question. Et je vous ai dit en ce moment là que le dossier a été transmis en Conseil des ministres. Je n’ai prononcé le nom de personne. Aucune personne physique n’a été citée par Pascal Irénée Koupaki. Donc quel est le problème ? Je vois beaucoup d’agitations. La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation… Je vois beaucoup d’agitations avec un peu de mépris. Moi je n’ai pas de haine, je n’en ai pas… et donc par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé parce que je détiens des informations sur la gestion de la filière, je répondrai à la justice sereinement. Donc c’est vrai il y a beaucoup d’agitations mais moi je passe mon chemin… »


 
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