Le Directeur de la communication de la Présidence de la République du Bénin, était l’invité de Carine Franck de la radio France Internationale ce jeudi 22 avril 2021. Un entretien au cours duquel, l’invité de Carine Franck sur la radio Rfi a non seulement apporté des clarifications sur les dossiers de l’arrestation des opposants, Joël Aïvo et Reckya Madougou ; mais également a levé toute équivoque mettant ainsi fin à cette polémique entretenue par une frange d’acteurs politiques.
Reçu sur RFI ce jeudi 22 avril 2021, Wilfried Léandre Houngbédji a levé toute équivoque autour de cette affaire. Parmi ces multiples arrestations, se trouvent quelques responsables de l’opposition, dont Alexandre, Joseph Tamègnon, Joël Aïvo et Reckya Madougou, et d’autres. Ainsi, pour Wilfried Léandre Houngbédji, « personne ne se retrouve invité à répondre aux préoccupations du procureur spécial de la Criet ou de la justice, tout court, s’il n’y a pas des soupçons évidents contre cette personne, et les enquêtes se poursuivent ».
Parlant de de l’arrestation de Joël Aïvo, le directeur de la communication de la présidence estime que, s’agissant du professeur Joel Aïvo, pendant un an, il a sillonné le pays (Le Bénin, Ndlr), il a eu tout le loisir de dire tout le mal qu’il pensait du régime en place sans jamais avoir été inquiété.
Raison pour laquelle, justifie-t-il, « il est en prison, pas parce qu’il aurait critiqué la gouvernance Talon. Si aujourd’hui, la justice s’intéresse à son cas, c’est forcément parce qu’elle a de bonnes raisons de s’intéresser à son cas ».
Abordant le cas Me Robert Dossou, ancien ministre et ancien président de la cour constitutionnelle Wilfried Léandre Houngbédji pense que ces arrestations ne respectent aucune procédure. Mieux, il l’invite à faire sa plaidoirie devant la Criet.
S'agissant de l'arrestation de Aïvo, pour rappel, Frédéric Joel Aïvoa été arrêté Jeudi 15 A vril 2021 à hauteur de Godomey Togoudo et présenté au procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), le vendredi 16 Avril, Frédéric joel Aïvo a été placé en détention provisoire avec 3 autres personnes pour atteinte à la sureté de l'Etat et blanchiement de capitaux.