Prévus du 17 au 29 Mai 2021, les stages de formation dédiés aux entraîneurs de niveau 2, arbitres de niveau 5 ou 4 et lutteurs initiés par la Fédération Béninoise de Lutte (Fébélutte) avec le soutien de l’Union Fédérations Francophones de Lutte (UFFL) et l’Union Mondiale de Lutte (UWW) ont été officiellement lancés lundi à l’Auditorium Marius Francisco du CNOS-Ben.
Plus d’une semaine durant, les participants venus de tous les départements du Bénin vont renforcer leurs capacités autour de l’arbitrage, le coaching, la préparation et le perfectionnement. Placés sous la houlette de Vincent Aka et Christian Danga, deux experts de l’Union Mondiale de Lutte, ces stages de formation vont offrir la possibilité aux acteurs d’acquérir de nouveaux enseignements pour enrichir leurs connaissances dans cette discipline. A l’ouverture de ces stages, le président de la Fédération Béninoise de Lutte, Yves Azifan a rappelé aux participants l’importance de ce rendez-vous et a promis en faire une véritable opportunité pour booster le développement de la lutte béninoise. « Au regard de la nouvelle politique sportive définie surtout avec la volonté du nouveau Comité exécutif, de mettre en place une direction technique nationale, la Fédération Béninoise de Lutte prend l’engagement de rendre opérationnels, tous les arbitres et entraîneurs qui sortiront de ce stage de formation pour la promotion et le développement de la lutte béninoise », a promis Yves Azifan. Au nom des experts, Christian Danga a situé le contexte dans lequel ces stages sont intervenus et a invité les bénéficiaires à en tirer le maximum possible. « Cette formation ne devrait pas avoir lieu. Il a fallu vraiment qu’on se lève en disant qu’il fallait faire quelque-chose. Parce qu’en ce moment, le corona est là donne toujours raison à tout le monde de ne pas travailler…Le tout, ce n’est pas de venir et penser à obtenir un diplôme et de rentrer à la maison. On veut des gens qui travaillent. Qu’est-ce que vous allez faire de ce que vous allez recevoir ? On ne peut pas parler de développement sans la formation. Quand on forme, c’est pour développer. Si les gens ne développent pas, cela ne sert absolument à rien », s’est-il adressé aux stagiaires.
« A partir de maintenant, le développement des compétences, nous devons en faire notre leitmotiv. Plus personne ne recevra des formations et aller dormir sur ses lauriers. C’est terminer ! Nous avons la chance d’avoir des experts qui sont nos frères et amis. Qui sont prêts à tout nous donner pour que nous ayons des arbitres, bien formés, des entraînés bien formés, des gens capables d’investir le milieu scolaire, le milieu rural, pour nous dénicher des lutteurs qui vont ramener des médailles… Nous avons des plages. Tout le sud est nappé de plages. Donc, c’est une chance d’avoir des experts comme ceux-ci…En mettant l’accent sur la formation, c’est vouloir aller de l’avant», a précisé Fernando Hessou, secrétaire général du Comité National Olympique et Sportif Béninois.
Au nom du ministre des sports, Christophe Nonvignon Okry a invité les participants à l’assiduité et à l’esprit participatif. « Je dois vous féliciter d’avoir la chance de les avoir tous les deux en même temps pour environ une semaine. Vous devriez profiter de cette chance inouïe que vous avez d’avoir deux experts. Vous devriez tout faire pour tirer le maximum d’eux. Vous devez rester assez concentrer, attachez ce pour quoi, vous êtes ici. Ne partez pas d’ici avec quelques doute que ce soit…Aucun doute ne devrait subsister à partir du moment où vous avez cette chance. Vous devriez tout faire pour qu’au bout du rouleau, le Bénin puisse qualifier des athlètes directement aux Jeux Olympiques», a-t-il indiqué
Les travaux de ces stages prendront fin après un dernier stage de formation des entraîneurs de niveau 1 au profit des enseignants d’EPS, prévu du 24 au 29 Mai et qui sera clôturé par une compétition de lutte africaine.