Pour fustiger contre la hausse des vivres sur les marchés béninois, des populations veulent se faire entendre à travers une marche pacifique, demain, samedi 26 juin. Il s’agit des populations de Parakou dans le septentrion, apprend-on de la Radio Frisson. Une situation qui préoccupe à plus d’un titre le gouvernement du Président Patrice Talon
La flambée des produits de première nécessité ces derniers jours n’est pas du goût des populations béninoises. Même le gouvernement en est conscient. Il a justifié les raisons et a pris à cet effet des mesures idoines pour juguler la crise qualifiée de conjoncturelle, par le Directeur général du commerce et plusieurs autres acteurs du secteur. Toutefois, ne pouvant pas rester indifférentes face à cette crise, des populations de la cité des Kobourou. En effet, selon les informations de Frissons Radio, au moins 3000 manifestants seront dans la rue demain, samedi pour dénoncer la cherté des vivres. C’est dire donc que les prix des produits de première nécessité qui ont flambé préoccupent tout le monde désormais au Bénin. Les mêmes sources renseignent que d’ores et déjà, des correspondances seraient déjà envoyées aux autorités compétentes de la ville pour leur notifier la tenue officielle de la manifestation.
A l’instar des populations de Parakou, on apprend de sources concordantes que d’autres villes seront bientôt dans les rues pour battre le macadam. Il s’agira toujours pour elles aussi d’une marche pacifique contre la cherté des denrées alimentaires sur les marchés du Bénin. |
Le gouvernement veille au grain
Le gouvernement du président Patrice Talon réélu pour le compte de son second mandat est très préoccupé par la situation, qui est celle de la flambée des prix des vivres alimentaires de première nécessité. En tout, le conseil des ministres du mercredi 16 juin dernier est bien édifiant et en dit long. A cette rencontre hebdomadaire gouvernementale, deux principales raisons justifient la flambée des prix de ces produits. C’est alors que le Conseil des ministres évoque de la faible pluviométrie observée depuis la dernière campagne agricole et de l’exportation massive de la production vers les pays voisins. Le communiqué du conseil des ministres précise que, bien que ce commerce profite à certains des agriculteurs, il y a lieu d’assurer la régulation des flux afin de maintenir les grands équilibres. C’est donc au regard de ces éléments que le gouvernement a instruit les ministres compétents en la matière, de veiller à éviter les sorties incontrôlées de produits agricoles, en attendant la prise de mesures plus spécifiques qui pourraient découler des conclusions du comité ad hoc mis sur pied à cet effet.
Cette mesure n’est heurtée aucun obstacle dans sa mise exécution pour le bonheur des populations qui ne savent à quel saint se vouer dans cette période où la morosité économique leur dictait déjà sa loi. C’est le rappeler donc l’exploit réalisé par la police républicaine dans le département de l’Alibori dans la semaine à moins d’une semaine de la mesure prise par le gouvernement pour éradiquer ou maitriser la situation. Ainsi, la police républicaine a intercepté 2500 sacs de maïs, de sorgho, de mil et de néré en en partance frauduleuse des pays frontaliers dont le Nigeria et le Niger. Cette promptitude des éléments de la police républicaine de la zone témoigne bien à quel point le gouvernement et ses services sont préoccupés par la situation.
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