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Fermeture de l’ONASA
Le gouvernement informe les députés des raisons


La fermeture de  l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (ONASA) par le régime de la rupture au cours du premier quinquennat du président Patrice Talon  continue par préoccuper  les députés de la 8è législature de l’Assemblée Nationale. Ainsi donc, profitant de la séance plénière consacrée  au débat sur l’orientation budgétaire 2022 qui s’est déroulé le mardi 29 juin 2021 au Palais des gouverneurs ; ils sont revenus sur le sujet en interpellant le gouvernement sur la question.

 

Pour éclairer la lanterne des élus de la 8ème législature, le Ministre d’Etat en charge de l’économie et des finances Romuald Wadagni,  en réponse donc à la question posée par les députés tant en commission qu’en plénière, a fait savoir que la rationalisation du paysage institutionnel constitue la réelle motivation de la décision du gouvernement à procéder à la liquidation ordonnée de certaines structures sous tutelle du Ministère de l’agriculture dont l’ONASA. Au plan technique, a-t-il poursuivi, cette réforme a fait l’option de mettre plutôt l’accent sur le renforcement des instruments de veille et d’alerte précoce (Système d’alerte rapide, système d’information sur les marchés) afin de détecter à temps, les signaux annonciateurs de crise en vue de la prise conséquente de mesures de prévention et/ou de gestion, plutôt que de constituer à coûts onéreux d’entretien, des stocks physiques parfois non utilisés compte tenu de la faible récurrence des situations sévères d’insécurité alimentaire au Bénin.

« Le gouvernement en procédant à la liquidation de l’ONASA, a mis en place depuis le 22 février 2017, une Cellule technique de suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire qui assure depuis lors, les fonctions résiduelles (régaliennes) liées à la surveillance de l’état de la sécurité alimentaire en maintenant les dispositifs d’alerte précoce et d’information sur les marchés », a précisé le Ministre Wadagni. En plus de cette veille informationnelle, a-t-il poursuivi, il est demandé à la Cellule technique, pour prendre en charge le volet résilience (capacité à assimiler les chocs et rebondir) d’initier des programmes structurantes et des microprojets en faveur des groupes d’acteurs organisés ou des groupes de personnes défavorisées (petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans, indigents…) et dont la finalité s’inscrit dans le renforcement de la résilience aux chocs concourant à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. « Dans ce cadre, des discussions sont en cours avec la Banque africaine de développement (BAD) et le CILLSS pour le démarrage dès 2022 d’un projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle orientée vers les chaînes de valeur (mise en place d’infrastructures résilientes, mise à l’échelle d’approches de pratiques et technologies climato-intelligentes et innovantes pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a martelé le Ministre d’Etat en charge de l’économie et des finances.

Il a pour finir annoncé que des actions sont en cours pour renforcer le statut juridique et les capacités d’intervention de la Cellule technique

 



EBO Léonel
 
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