Le gouvernement du président Talon est décidé à maintenir le cap et décourager à jamais les auteurs ou complices de malversations qui siphonnent les caisses du contribuable. Ainsi après les limogeages et la saisine de la justice pour situer les responsabilités et tirer au clair ce rocambolesque dossier que d’aucuns appellent ‘’ ANaTT Gate’’ ou ‘’Agbéva Gate’’, le gouvernement est déterminé à aller loin. Ainsi depuis ce jeudi 8 juillet 2021, un communiqué de la présidence signé par le ministre d’Etat, Secrétaire générale de la présidence de a République donne un ultimatum aux propriétaires des 2646 immatriculés sans dédouanement. Selon ce communiqué, ils ont 7 jours soit jusqu’au 14 juillet 2021, pour se rapprocher des services compétents et procéder au versement effectif des frais de dédouanement, faute de quoi ils s’exposeront à la rigueur de la loi. L’ultimatum. C’est dire que c’est le compte à rebours depuis ce jeudi 8 juillet 2021.
Lire le communiqué de la présidence de la République
Après l’Ex Dg Agbéva et une dizaine de cadres de l’ANaTT gardés à la Bef
Plus de 2600 personnes recherchées
(Les membres du conseil d’administration dans l’œil du cyclone)
L’affaire de malversation à l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) révélée par l’audit de gestion, commandité par le gouvernement continue de défrayer la chronique. Ainsi, après l’arrestation d’une douzaine de personnes impliquées dans ce dossier de malversations à l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) puis conduites à la Brigade Economique et Financière (BEF), les enquêtes se poursuivent pour interpeller d’autres personnes impliquées dans l’affaire. Selon des sources biens introduites, plusieurs cadres de l’ANaTT sont gardés dans les locaux de la BEF à Agblangandan. Ils sont impliqués dans des cas de présomptions de fraude à l’ANaTT. Un audit réalisé sur la période de 2016 à 2020 a révèlé des manques à gagner estimés à 13,6 milliards de FCFA dont 12,1 milliards de FCFA au titre de présomptions de fraude dans le cadre de la gestion des opérations d’immatriculation. Lesdites présomptions sont notamment relatives à des cas de véhicules non dédouanés qui ont été immatriculés, soit 2646 véhicules au total, représentant un préjudice financier d’environ 7,9 milliards FCFA. Des poursuites judiciaires sont également engagées à l’encontre des propriétaires des véhicules incriminés. Autrement dit, plus de 2600 personnes, propriétaires de ces véhicules non dédouanés sont recherchés pour s’acquitter des ces frais de douanes non versés dans les caisses de l’Etat. Toujours selon les mêmes sources, en plus des cadres de l’ANaTT relevés de leurs fonctions et dont certains gardés à la Bef (Thomas Agbeva, ancien Directeur général de l’ANaTT et conseiller technique du ministre des Infrastructures et des Transports, jusqu’au mardi dernier, Félix Jonas Koukoui, Directeur des Titres de transport, Malik Bagnan, Directeur administratif, Dominique C. P. Boko, Agent comptable et Charles J.M. Zoglobossou précédemment Personne responsable des marchés publics, Gbemondji Sorgesse, chef service informatique ; Attin Bédel Luc, chef Annexe Atlantique Littoral ; Bada Marcellin, chef division immatriculation ; Dramane, chef division certification (agent en contact avec la douane); Azanmasso, chef service immatriculation ; Ahononga Evariste, chef division immatriculation 2 roues ; Folly Codjo et Hounkponou Morel ; plusieurs autres personnes sont visées par les enquêteurs. Aux nombre de ceux-ci, on cite : les membres du conseil d’administration, des transitaires, des vendeurs de véhicules, des agents de douane.
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