Cette note de service qui rappelle le mauvais souvenir des "gré à gré prémédités" devrait interpeller quant à la chaîne de décision, puisqu'elle n'est que la notification d'une procédure antérieure enclenchée tout au moins par un arrêté ministériel. Comme pour l'arrêté polémique du Préfet du Littoral lié à la salvatrice solution de dématérialisation des paiements, pratiquement rendu inopérant à postériori par la décision du Ministre de tutelle, la question de l'efficacité et de l'efficience de la cellule administrative mérite grandement évaluation quant à la centralisation et diffusion du niveau d'information et de coopération entre les diverses autorités. La "cellule administrative" n'a t'elle pas été saisie de l'existence d'un arrêté lié à ce marché ? Quelle a été sa décision pour que le Chef de l'État soit obligé d'intervenir à postériori d'une note de service pour la rendre de nul effet ? Au delà de la révélation du caractère anti concurrentiel de cette note, il faut en tirer les leçons et saisir l'occasion de montrer sa bonne foi dans la promotion des entreprises privées, tout au moins celles capables d'effectuer ladite opération. Mes recommandations 1- Le gouvernement se borne à fixer les caractéristiques matérielles minimales et les informations à porter sur de telles cartes. 2- Les institutions bénéficiaires sont instruites pour procéder à la sélection libre, après mise en concurrence, des opérateurs capables de respecter lesdits critères. Une telle procédure aurait pour impact de permettre une saine concurrence et donc une variété de prestataires, bénéfique à une diversité des tarifs des cartes. Nos entreprises créent des emplois, il faudrait par les décisions politiques, leur permettre d'exister, et non les faire disparaître par exclusion.