Le Professeur François Abiola
Suite à sa démission des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), lors du dernier congrès extraordinaire du Mouvement espoir du Bénin (Mesb), le Professeur François Abiola a été traité de transhumant par ses détracteurs. Hier, dimanche 18 décembre 2016, il était l’invité de l’émission ‘’Zone franche’’ de la télévision Canal 3 où il a apporté des clarifications pour justifier ses démissions du Madep et des Fcbe.
Après sa démission des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), le Professeur François Abiola a fait l’objet des attaques de tous genres. Il est accusé à tort ou à raison de transhumant. Hier, sur le plateau de l’émission ‘’Zone franche’’ de la télévision Canal 3, le président du Mouvement espoir du Bénin a indiqué qu’il a été victime de toutes formes manigances au sein des Fcbe. Il l’a expliqué par les coups politiques dont il a été victime en 2015, lors de la désignation du candidat de la mouvance à la course au perchoir du parlement et en décembre de la même année lors du choix du candidat des Fcbe à la dernière élection présidentielle. Le Professeur François Abiola a fait comprendre qu’il est resté solidaire des décisions du Chef de l’Etat pour lui témoigner sa fidélité. Pour lui, rien ne peut entacher les amitiés entre lui et l’ancien Président de la République, Boni Yayi. « Je ne veux pas être un monsieur qui a démissionné parce qu’il n’a pas été choisi comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale et à l’élection présidentielle…. », a-t-il déclaré. Après l’échec de l’ex-mouvance à l’élection présidentielle, le président du Mesb a indiqué que le moment est venu pour lui de quitter les Fcbe pour de nouvelles expériences politiques. « Ma démission des Fcbe ne veut pas dire que je ne peux plus traiter avec les partis au sein des Fcbe qui partagent la même vision que nous… », a-t-il ajouté.
Ceci lui a permis de remonter dans l’histoire pour révéler à l’opinion publique comment il est venu dans la famille Fcbe. Il a rappelé qu’il a été également traité de transhumant quand il rentrait au Gouvernement du Président Boni Yayi en octobre 2008. Pour lui c’est de la méchanceté politique, car le président du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep), Séfou Fagbohoun était pour son entrée au Gouvernement. « Je suis un croyant. Je crois à mon destin. Yayi m’a demandé de travailler avec lui. Je lui ai dit qu’il faut d’abord sortir Fagbohoun de prison… », a-t-il révélé pour montrer que c’était sa condition pour travailler aux côtés de Boni Yayi. Après sa nomination, il a avoué avoir rencontré son président de parti avant sa prise de fonction. « Je devrais prendre service, le 22 octobre 2008. Ce jour-là, j’étais chez Séfou Fagbohoun à Adja-Ouèrè. Cela a été programmé pour le 24 octobre 2008. Avant d’aller prendre, je suis parti du domicile de Fagbohoun à Cotonou. Par la suite, un communiqué du Madep dit que Fagbohoun est étranger à mon entrée au Gouvernement. C’est de l’injure. C’est pourquoi, j’ai démissionné du Madep…. », a-t-il révélé. Contrairement à ce que d’aucuns pensent, le Professeur François Abiola a montré que ce sont des raisons fondées qui justifient ses actes en politiques.