La médecine traditionnelle à l'assaut des affections chroniques pour quels résultats ? C'est le thème développé par le docteur Raphaël Tchidimè dans la matinée d'hier, mercredi 25 octobre sur Éden tv. Malgré sa participation au 40 ème congrès régional annuel de la société ouest-africaine de pharmacologie, qui se déroule a la Faculté des sciences de la santé depuis mardi dernier, le phytotherapeute n'a pas lésiné sur sa disponibilité pour éclairer la lanterne du peuple béninois.

Les tradipraticiens béninois sont mieux considérés ailleurs que dans leur propre pays. Depuis 2001, lUnion africaine a instruit les pays africains à ratifier la loi sur la phytothérapie, mais le Bénin ne l'a pas fait jus qu'aujourd'hui. C'est ce qu'il convient de retenir du passage du docteur Raphaël Tchidimè du laboratoire Génération Bien-être sur Éden TV dans la matinée d'hier mercredi. La médecine traditionnelle encore appelée médecine douce par l'Occident, selon l'invité peine encore à retrouver ses marques surtout au Bénin où les tradipraticiens ne bénéficient d'aucune aide de l'État. Mais ce n'est toujours pas le cas dans tous les autres pays que le docteur Raphaël Tchidimè donne des formations. Au Ghana qui regorge plus de cent mille pharmaciens traditionnels, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire ou au Togo, les tradipraticiens sont mieux logés par leur gouvernement respectif pendant que leurs homologues béninois sont diabolisés. L'invité de Éden TV, le docteur Raphaël Tchidimè a insisté sur la nécessité de coupler la médecine traditionnelle et conventionnelle.<< Au lieu de copier l'Occident,on peut copier le Ghana, le Nigeria et même le Burkina qui vient d'homologuer son 50 ème phyto médicament>> a déclaré Docteur Raphaël Tchidimè.