Sale temps pour l’ex président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi.
En effet, empêtré dans une saga judiciaire depuis quelques mois pour une question de délit d’initié, la Cour suprême du Bénin a fini par lever, lundi 03 juin 2024, l’immunité conférée à l’ex président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi par les textes portant création de la CBDH.
Ainsi donc, la poursuite de la procédure judiciaire entamée contre l’ex-président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi ne se heurte plus à rien.
Selon l’article 30 de la loi n°2012-36 du 15 février 2012 portant création de la CBDH, « aucun membre de la commission ne peut être arrêté ni poursuivi pour crime et délit pendant qu’il a la qualité de membre de la commission et 12 mois après la perte de celle-ci qu’avec l’autorisation préalable de la Cour suprême, siégeant en assemblée plénière ».
Mais la Cour suprême a levé, lundi 03 juin 2024, l’immunité conférée à l’ex président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH).
Pour rappel, Isidore Clément Capo-Chichi avait été interpellé et auditionné à la Brigade Economique et Financière (BEF) le jeudi 16 mai 2024 suite à sa gestion contestée à la CBDH. L’ex-président de la CBDH a été libéré après son audition. Son avocat avait soulevé l’immunité dans la procédure.
L’ex président de la CBDH et d’autres responsables ont été sanctionnés par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) dans ce dossier.
Les autorités judiciaires pourraient s’intéresser à nouveau à l’ex président de la CBDH avec la levée de l’immunité.
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