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Loi sur la Santé sexuelle et reproductive
Sensibilisation et plaidoyer au Festival Doxami


Lancée le 27 septembre 2024, la campagne Doxami pour un dialogue inclusif autour des Droits à la Santé sexuelle et Reproductive a été marquée, ce samedi, par un festival d’arts Doxami. Cet événement, organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’Avortement sécurisé, a rassemblé des centaines de jeunes et plusieurs personnalités.

 

D’un atelier à un autre, en passant par les stands, l’esplanade de Canal Olympia s’est transformée, le temps d’une journée, en un espace de dialogue ouvert et créatif. « Ce festival est assez ouvert pour moi. J’y ai appris tellement de choses et m’amusant, sans voir le temps passer et sans craindre de m’exprimer librement. C'est rassurant de savoir qu'il existe des services sûrs et légaux pour nous accompagner, et que nous ne sommes pas seules face à ces décisions difficiles », a déclaré Viviane, une participante. Au Bénin, l’interruption volontaire de grossesse reste un sujet tabou, malgré les avancées apportées par la loi n° 2021-12, qui modifie et complète la loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 sur la santé sexuelle et reproductive.

De nombreuses filles et femmes continuent de recourir à des pratiques dangereuses, faute d'accès à des informations précises et fiables., L’objectif des organisateurs, dont les associations Filles en Actions et Choose Yourself, était de fournir aux participants des informations fiables sur la santé sexuelle et reproductive, sans crainte de jugement ni de tabous. « Nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour garantir l’accès à des services reproductifs sûrs et de qualité, afin de réduire, voire éliminer, les pratiques dangereuses et clandestines qui mettent en péril la vie de tant de femmes. Nous sommes là pour écouter, échanger et, surtout, informer. C’est par la connaissance que nous pourrons déconstruire les normes sociales qui empêchent tant de femmes d’accéder à des soins médicaux de qualité », a déclaré Brian Sossou, présidente de l’ONG Filles en Actions. 

Pour la spécialiste en santé sexuelle et reproductive au Ministère de la Santé, Dr Edith Djènontin, il ne s'agit pas de promouvoir l’IVG, mais d'en comprendre les enjeux. «. L’IVG est le dernier recours pour les filles et les femmes. Les services de santé sexuelle et reproductive sont essentiels pour réduire la mortalité maternelle et infantile », a-t-elle clarifié. Prenant la parole, la présidente de l’Institut National de la Femme (INF), Me Huguette Bokpè Gnacadja, a plaidé pour une meilleure appropriation et connaissance du cadre législatif sur la santé sexuelle et reproductive. « Ce n’est pas la loi n° 2021-12 qui a créé l’interruption volontaire de grossesse. La loi de 2003 en fixait déjà les conditions. La nouvelle loi modifie l’ancienne en tenant compte de nos réalités et des enjeux actuels. L’État a fait un choix responsable : celui d’encadrer l’avortement. Ce n’est pas une porte ouverte sans garde-fou », a-t-elle précisé. 

Présente lors de l’ouverture du festival, Me Marie-Elyse Gbédo a souligné le rôle crucial des parents dans l'éducation sexuelle des jeunes. Selon elle, les parents doivent se comporter en amis de leurs enfants pour créer un climat de confiance et encourager des échanges ouverts sur les questions de sexualité et de santé reproductive. En soirée, un ciné-débat a été organisé pour illustrer les réalités des avortements clandestins et sensibiliser les jeunes à ne plus recourir à des pratiques dangereuses, tout en les informant sur leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

Ibourahim Abdou Gibril



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