Apres l'expulsion de la représentante de la compagnie Air France du territoire béninois et togolais, le président Patrice Talon a passé l'éponge sur la scène. Cependant, il a demandé à la compagnie de mettre un terme aux attitudes qui ont incité sa colère.
C'est désormais une histoire conjugué au passé. Très remonté contre la compagnie aérienne Air France, le chef d'Etat béninois semble avoir laissé sa colère derrière lui. En effet, selon les informations reportées par Jeune Afrique, le président Patrice Talon qui s'était montré inébranlable sur le départ de la représentante de ladite compagnie Christine Quantin, a été réceptif à la visite de Franck Légré, directeur général Afrique de la même compagnie. A en croire la source, le jeune directeur général Afrique serait venu dans le but d'apaiser les tensions entre la compagnie et le n°1 de l'exécutif béninois. Quant à lui, le président Talon par l'intermédiaire de son conseiller spécial Johannes Dagnon, a mis en garde la compagnie aérienne contre les attitudes « irrespectueuses » du personnel et les « retards récurrents ». Des consignes que Franck Légré a transmises aux agents avant son départ. Rappelons que Christine Quantin avait été expulsé de Cotonou vers la fin du mois de décembre 2018 par arrêté du ministre Sacca Lafia à la demande du président de la République qui affirme avoir faire objet d'un manque de respect de la part de cette dernière. Selon lui, le personnel de ladite compagnie aurait également eu un comportement très peu élégant à l'égard d'un proche du chef de l'Etat et certains de ses ministres.