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Prison civile d'Akpro-Missérété/ Résistance des détenus aux réformes de l'APB
Le Directeur de l'Agence Pénitentiaire du Bénin et le Procureur Gbodou clarifient


La prison civile d'Apro-Missérété connait depuis quelques jours des soulèvements dans le rang des détenus. A l'origine de ces soulèvements, les réformes de l'Agence pénitentiaire mises en application par le nouveau régisseur de cette maison d'arrêt qui, se conformant aux instructions de sa hiérarchie a pris des dispositions interdisant l'introduction de produits prohibés à l'intérieur de la prison. La fermeté dudit régisseur aura été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. C'est ainsi que le mardi et vendredi dernier de violentes réactions ont été enregistrées avec des dégâts matériels. La descente du procureur Florentin Gbodou et du Directeur général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, ont permis de ramener le calme.
Plus de peur que de mal à la prison civile de Missérété. S'il est vrai que des soulèvements sont observés ces derniers jours dans l'enceinte de cette maison d'arrêt internationale, il faut tout de même signaler que la situation n'était pas aussi alarmante contrairement à ce que nous avons lu sur les réseaux sociaux. Pour remettre les pendules à l'heure et mettre chacun devant ses responsabilités, les responsables à divers niveaux en charge de ces lieux sont descendus pour échanger avec ces détenus. Après plusieurs heures de discussion et de sensibilisation sur leurs droits et devoirs, une synthèse de la situation a été faite avec les hommes des médias. Face à la presse ce vendredi, le directeur général de l'Agence pénitentiaire du Bénin (APB) le commandant Jiles Sèdjro Yèkpè, accompagné pour la circonstance du Procureur de la République près du tribunal de premier instance de Port Novo a fait savoir que cette agence qu'il dirige est née à un moment de l'histoire pour mettre aux normes, l'administration pénitentiaire, non seulement, au regard des textes nationaux, mais vis-à-vis des engagements pris par notre pays à l'international. C'est dans ce contexte qu'il y a un certain nombre de réformes qui sont mises en route pour ramener l'administration pénitentiaire à sa mission principale connue de tous les pays. Il s'agit de la sécurité des détenus et des installations et d'un autre côté pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. « Les constats font état de ce que les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes les conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres », a-t-il déploré. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. « On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé… » A martelé le commandant Jiles Sèdjro Yekpe. A en croire ce dernier, Il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses, au regard des textes et au regard de la pratique. Selon le commandant Jiles Sèdjro Yèkpè, ils sont la bonne voie, pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux. Prenant la parole le Procureur de la République, près le Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo, Florentin Gbodou à son tour a expliqué que la prison civile d'Akpro-Missérété comme les autres prisons civiles est régie par les lois. Les comportements développés se trouvent en porte-à-faux avec la loi et c'est normal que les meneurs soient identifiés et poursuivis. « … Jusque-là, nous ne savons comment ces produits prohibés entrent dans les prisons. Donc, les réformes qui ont été mises en place vont dans le sens d'éradiquer ces genres de pratiques. Entre autres mesures instituées, c'est de contrôler la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles, parce qu'il est revenu que c'est en faisant entrer ces produits vivriers qu'on y insère les produits prohibés. Donc, ces réformes gênent et dérangent des intérêts. Il faut préciser que cette manifestation est la deuxième du genre, conséquence d'une décision du Procureur de la République, ordonnant le déplacement de meneurs de mouvements de protestation qui a conduit les détenus à refuser de rentrer dans les cellules mardi. A signaler que le décret 73-2933 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire. A été distribué aux détenus pour prennent connaissance des dispositions en la matière.


Léonel EBO
 
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