Une nouvelle session extraordinaire, la quatrième de l'année 2019 s'ouvre ce lundi 18 mars au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Au menu, l'examen et l'adoption de plusieurs lois portant autorisation de ratification. La proposition de loi pour des élections législatives inclusives de 2019 apparait comme le dossier qui retiendra toutes les attentions au regard de l'impasse qui règne après la disqualification de toutes les formations politiques de l'opposition par la Cena dans la perspectives des prochaines élections législatives.

Les députés se retrouvent à nouveau dès ce lundi à l'hémicycle dans le cadre de la quatrième session extraordinaire de l'année pour se pencher sur plusieurs dossiers très important. Il s'agira spécifiquement pour eux au cours de cette session extraordinaire demandée par eux même, d'examiner de fond en comble la proposition de loi pour des élections législatives inclusives de 2019, un texte proposé par le comité spécial mis en place par le président de l'Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji mandaté par le président de la République pour trouver des solutions consensuelles pour une sorties de l'impasse politique. Après les multiples consultations avec toute la classe politique pour recueillir les propositions des uns et des autres et la conférence des présidents tenue vendredi dernier pour harmoniser les points de vue et la finalisation des points à inscrits à l'ordre du jour de la présente session extraordinaire, la plénière va se prononcer sur les différentes propositions issues des différentes conclaves des députés. Malgré la volonté affiché du chef de l'Etat à toute la classe politique pour sortir le pays de l'impasse, rien n'est gagné d'avance et seule l'issue de la séance plénière de ce jour faire bouger les lignes dans l'un ou l'autre des sens. Avec les déclarations et conférences de presses organisée ces derniers jours par certaines forces politiques beaucoup se demandent si la séance plénière de ce lundi ne va pas encore accoucher d'une sourie, ce qui va à nouveau envenimer la situation. Tout porte à croire que nous sommes dans un jeu de ruse et de rage au regard des agissements de certains députés qui en public affiche une volonté de contribuer au règlement de la situation ; mais en coulisse s'oppose à toute négociation. Vivement qu'ils retrouvent le bon sens et que l'intérêt supérieur de la nation les amènent à changer leur fusil d'épaule lorsqu'on sait que la situation actuelle n'est pas une question de mouvance ni d'opposition. Il s'agit de l'image de notre pays le Bénin et les acteurs de la classe politique présents au parlement doivent mettre un peu d'eau dans leur vin. Une ce premier point inscrit à l'ordre du jour de la session vidé, les députés auront également à examiner et adopter : le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt de Africa Growing together Fund (AGTF) signé à Cotonou le 18 janvier 2019 entre la République du Bénin et la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou- Banikouara (209.68 km) ; examen du projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019 entre la République du Bénin et la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou- Banikouara (209.68 km) ; examen du projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de crédit signé le 10 décembre 2018 entre la république du Bénin et l'Agence française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESRED) de la société béninoise d'énergie électrique (SBEE) ; examen du projet de loi portant autorisation de ratification du contrat de financement signé par échange de lettres le 18 décembre 2018 à Cotonou entre la République du Bénin et la Banque Européenne d'Investissement (BEI) dans le cadre du financement du projet drainage eaux pluviales à Cotonou. Autrement dit, c'est partir à encore pour deux semaines d'intenses travaux du côté du palais des gouverneurs à Porto-Novo. Lire ci-dessous le communiqué invitant les députés à la dite session.

Léonel EBO