Photo de famille des membres de l'Uita qui ont pris part aux échanges
La Journée Internationale de la Femme (Jif) continue d'être célébrée au Bénin. Hier, jeudi 21 mars 2019, ce sont les femmes du Comité des femmes des syndicats du Bénin affiliés à l'Union internationale de l'alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie, restauration, du tabac, du catering et des branches connexes (Cofesy/Uita) qui se sont retrouvées au Codiam hôtel de Cotonou pour échanger des problèmes liées à la gent féminine.
« Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement » ; « nous luttons pour l'égalité, pour une convention internationale contre les violences faites aux femmes dans le monde » ce sont les thèmes choisis par l'Organisation des Nations Unies (Onu) d'une part et l'Uita d'autres part pour célébrer la Journée internationale des droits de la femme, édition 2019. Après avoir salué et remercié les membres pour leur présence, la présidente du Cofesyb/Uita Nouratou Gambia a fait savoir à l'ouverture de la séance de travail que « la journée internationale des femmes est dédiée à la promotion des droits des femmes ». A l'en croire, cette journée a aussi pour but, de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. « Cette séance est l'occasion de réfléchir aux progrès accomplis, d'appeler au changement et de célébrer les actes de courage et de détermination de certaines femmes ». a-t-elle expliqué. Plusieurs ateliers se sont déroulés à travers le monde pour lutter contre les inégalités et les abus sexuels que vivent les femmes, entre autres la première discussion sur la violence sexiste dans le monde du travail s'est tenu à la Conférence internationale du travail (Cit) en juin 2018 et a débouché sur un projet de texte satisfaisant malgré la forte opposition du groupe des employeurs. « Ces actes ont amené l'Uita à prendre des mesures de l'événement. Elle a demandé à ses affiliées de rester mobiliser car nous avons tous quelques soient notre sexe, origine statut, âge ou particularités, le droit de travailler dans un environnement exempt de violence et de harcèlement », a-t-elle fait savoir.
Pour le coordonnateur Uita Guillaume Tossa, cette journée permet d'évaluer chaque année et à travers le monde, la situation des femmes, de ressortir les progrès réalisés ainsi que les axes devant faire l'objet de réflexions profondes. « A travers le thème des Nations Unies et celui de l'Uita, nous invitons tout le monde expressément à l'action structurée et collective pour transformer la gouvernance de la société en légiférant aux triples plans mondial, régional et national ; changer nos comportements et notre perception de la femme qui à juste titre doit retrouver dans notre société la place de choix qui lui revient ; abolir les pratiques malveillant et malsaines qui empêchent le progrès de la femme ; libérer la femme de l'emprise des pesanteurs sociologique », a-t-il conclu.
Joël WONOUSSO (Stag)