Le bureau du CJSP avec son porte-parole Moustapha Bashola
L'actualité politique au Bénin reste dominée par les difficultés relatives à l'organisation des prochaines élections législatives. Cette situation inquiète beaucoup et cela n'a pas manqué de réaction. A travers une sortie médiatique effectuée le vendredi 22 Mars dernier à l'INFOSEC, le Collectif des Jeunes Engagés pour un Sursaut Patriotique (CJSP) a dénoncé l'attitude des partis de l'opposition qui ne veulent pas aller aux élections et bloquent le processus d'aller à son terme. Par la voix de son porte-parole, Moustapha Bashola, le CJSP a fustigé le comportement des partis de l'opposition et les invite à se ranger pour ne pas plonger le pays dans l'impasse qu'ils ruminent à travers leurs agissements. (Lisez!)
COLLECTIF DES JEUNES ENGAGÉS POUR UN SURSAUT PATRIOTIQUE (CJSP)
POINT DE PRESSE
Lieu: INFOSEC
Thème : CRISE PRE-ÉLECTORALE ET LA PROBLÉMATIQUE D'UN
CONSENSUS POUR UNE SORTIE DE CRISE
Mesdames et MESSIEURS les membres du collectifs des jeunes Engagés pour un, sursaut patriotique
CHERS collègues et amis de la presse, nous voudrions avant tout propos vous dire
notre gratitude pour avoir répondu à notre invitation de cet après midi autour du débat de l'heure et des questions actuelles.
Ainsi donc, face à I'impasse qu'entretiennent depuis quelques semaines les partis de l'opposition au sujet des élections législatives pour lesquelles le chef de l'Etat en bon légaliste a convoqué le corps électoral pour le 28 avril prochain, le CJSP voudrait donner de la voix pour s'insurger contre I'attitude très peu responsable des partis d'opposition qui consiste à saboter le processus électoral en cours et par conséquent mettre en mal notre édifice démocratique érigé aux prix de grands sacrifices et de hautes luttes.
Lorsqu'en 1990, alors que notre pays le Bénin basculait dans l' impasse et que le génie béninois a triomphé du mal et de la passion pour aboutir à un consensus national, C'est que nos aînés avaient compris qu'il fallait au-delà des intérêts personnels et égoïstes préserver I'intérêt du peuple et de la nation.
Alors l'historique conférence des forces vives de la nation a depuis lors ouvert la voie à des élections pacifiques consensuellement dictées par notre loi fondamentale et autres institutions juridictionnelles de notre pays.
ll nous plaît bien avant d'aller un peu plus loin dans nos propos nous interroger tous ici et maintenant sur une inquiétude qui tourmente les citoyens du Bénin.
Est-ce un péché ou I'expression d'une mauvaise foi lorsqu'il a plu au chef de l'État, président de la République et père de la Nation garant de la paix et de la stabilité nationale de vouloir d'un consensus pour une élection inclusive au lendemain de la délibération de la CENA? Ou alors que veut concrètement l'opposition béninoise?
Ils sont encore nombreux ces béninois qui se posent ces questions sans pouvoir trouver une réponse tranchée. Nous au CJSP, notre inquiétude est la même et au regard des agissements de ces opposants et grâce au rapprochement des faits, nous en sommes arrivés à tirer une conclusion juste même si elle peut paraître hâtive que cette opposition capable de se conformer aux exigences des lois de la République ne veut pas aller aux élections….
La tension politique actuelle inventée de toutes pièces par ces gens Juste pour plonger le pays dans une situation dans laquelle ils trouvent leur compte et pour déstabiliser le régime en place nous conforte bien dans notre position au CJSP.
En effet, l'option d'une politique de la chaise vide des opposants à l occasion d'une séance de travail à laquelle le chef de I'État a convié toute la classe politique béninoise le 06 mars dernier au palais de la République pour discuter et trouver ensemble une solution à la crise préélectorale est déjà manifestement symptomatique de cette volonté des partis de l'opposition qui au lieu de se conformer pour aller aux élections souhaitent juste entretenir une brouille qui déboucherait sur une crise politique permanente telle qu'on le vit actuellement.
Cette attitude peu responsable et va t-en guerre de L'opposition alors qu'il n'y avait pas encore péril en la demeure, que nous condamnons au CJSP est une dérive grave et aussi une injure à I'intelligence collective des béninois qui a établi en 2016, Patrice TALON comme autorité suprême de la nation lorsqu'on sait que ce dernier s'est rendu disponible pour eux à les recevoir et à les écouter lorsqu'ils avaient émis le souhait de le rencontrer.
L'autre chose, lorsqu'on d'en tient à leurs propositions dans le cadre du consensus prôné par le chef de I'État pour une élection inclusive, des propositions que nous jugeons au sein du CJSP comme étant tendancieuses, fallacieuses, complètement absurdes et en déphasage avec la situation de crise dont par exemple le décret abrogeant l'institutionnalisation de la CRIET, la dissolution de la CENA et le relèvement du ministre de la justice de son poste, nous nous rendons aisément compte que les amis d'en face ne se sont pas encore inscrits dans la logique du consensus souhaité par le président de la République, n'en veulent peut être pas à notre avis et ne veulent pas aller aux élections,
Mieux I'exigence du certificat de conformité par certains d'entre eux comme préalable à toute négociation il y a seulement quelques jours à l'occasion d'une séance de travail initiée par le président de I'Assemblée Nationale dans le cadre du consensus pour une sortie de crise, relève simplement du dilatoire, de la préélectorale qui n'en est nullement pas La peine. Mais vouloir chaque fois faire du chantage pour réclamer le certificat de conformité alors que...
CJSP